Acteur de la vie artistique dijonnaise très actif sur le festival d’Avignon, Franck de Bourgogne se définit comme un touche-à-tout qui n’aime rien tant que lancer des ponts, parier sur les contrastes et briser les cadres.
Depuis plus de vingt-cinq ans, il prend un malin plaisir à brouiller les pistes parfois un peu trop bien balisées du spectacle pour provoquer de l’inattendu, mélanger des univers aux antipodes les uns des autres, pour le bonheur toujours renouvelé de la rencontre.
Tout cela relève de la même envie qui pourrait le faire assimiler à un butineur impénitent, un touche-à-tout superficiel, alors qu’il est tout le contraire : les aspects multiples de sa vie professionnelle nourrissent un axe dont il ne déroge pas, quitte à refuser délibérément un univers cinématographique parisien éblouissant mais aussi aliénant. Voilà maintenant plus de dix ans qu’il coordonne artistiquement les projets portés par l’association Label Épique : « Cette association, précise t-il, synthétise parfaitement ce que j’ai toujours désiré faire, l’approche du spectacle telle que je la conçois. »
« Dans une société où il faut absolument rentrer dans des cases, j’ai souvent été considéré comme un bon à rien, comme un Don Quichotte qui se battait contre des moulins jusqu’au jour où j’ai compris qu’il fallait que je taille ma route. »
Depuis, il fait converger mille et une idées d’où ressortent mille et un projets.